C a h i e r s S c o u r m o n t o i s
Dom
Anselme Le Bail Abbé
de Scourmont 1913-1956 Un
moine. Un Abbé. Une communauté Paru
aux Éditions de l'Abbaye de Scourmont Dieudonné
DUFRASNE, o.s.b. (Cahiers
Scourmontois-, 217 pages. 15 €) Préface
de Père Charles Dumont – Postface de Dom Armand Veilleux "En
un temps où l'on ne pensait guère, dans l'Ordre cistercien, à considérer
la Règle de saint Benoît comme manuel de formation, Dom Le Bail, pénétré des auteurs cisterciens du 12º siècle, prenait ceux-ci comme
commentaires privilégiés de la Règle.
Il s'était ainsi constitué une doctrine claire et bien équilibrée,
qui lui permettait de donner à ses novices une doctrine essentiellement
cistercienne" (Thomas Merton) "Ceux
qui l'ont connu, ses moines surtout, le retrouveront dans ces pages avec
une affectueuse gratitude. Ceux qui ne l'ont pas connu auront, dans ces
'approches', de quoi l'imaginer dans sa personnalité originale
et chaleureuse. Les uns et
les autres s'approcheront, avec surprise et admiration d'un homme et d'un
moine qui sut intégrer un sain humanisme dans l'idéal concret de sa vocation"
(Charles Dumont) "Peu
d'hommes ont eu sur l'Ordre cistercien de la Stricte Observance une influence
plus grande que celle de Dom Anselme Le Bail durant la première moitié
du vingtième siècle" (Armand Veilleux) |
Poèmes
et Prières Paru
aux Éditions de l'Abbaye de Scourmont Charles
DUMONT, o.c.s.o. (Cahiers
Scourmontois-2, 168 pages. 13 €) Comment pourrait-on avoir fréquenté saint Bernard
toute sa vie sans avoir une âme de poète tout autant qu'une âme de mystique?
Le Père Charles Dumont est bien connu pour ses ouvrages sur les
Pères cisterciens, et en particulier pour sa présentation de la sagesse
cistercienne selon saint Bernard, sous le titre Au chemin de la Paix.
On le savait aussi poète, par la présence de quelques poèmes accompagnant
d'autres écrits et surtout par la publication d'un petit recueil de poèmes
il y a quelques années. Père Charles n'a pas passé sa vie à écrire
des poèmes. Il s'en est même
abstenu – courageusement – durant les vingt-cinq premières années de sa
vie monastique. N'y eut-il
pas une Chapitre Général de Cîteaux, au Moyen-Âge qui interdit aux moines
cette activité considérée légère?
Après cette longue retenue, il en laissa jaillir un de temps à
autre, comme un cri du cœur. Ils
s'étalent sur une période allant de 1965 à 1999, traçant en filigrane
l'évolution d'une expérience monastique. C'est pourquoi ils sont tous
repris ici, dans l'ordre chronologique, même ceux qui ont déjà été publiés. Ces poèmes sont déjà des prières.
Nous y avons ajouté une collection de prières proprement dites,
inspirées des premiers versets du Cantique des Cantiques, et où
on reconnaîtra facilement l'influence bernardine.
Elles ont pour la plupart paru dans la revue Vie Consacrée
au fil des années. |
Kurisumala Francis
Mahieu Acharya Un
pionnier du monachisme chrétien en Inde par
Marthe MAHIEU – DE PRAETERE Cahiers Scourmontois
– 3, 16 cm x 23 cm, 384 pages + pages de photos Kurisumala :
un nom évocateur signifiant « la montagne de la Croix », un
lieu d’une beauté impressionnante, une réussite peu commune d’inculturation
du monachisme chrétien en Inde. Raconter la vie de Francis Mahieu Acharya c’est décrire la
naissance et la croissance du monastère de Kurisumala ; et raconter
l’histoire de Kurisumala, c’est
décrire la majeure partie de la longue vie du père
Francis, qui continue d’animer spirituellement sa communauté à
l’aube de ses quatre-vingt-dix ans.
(de
la préface de Dom Armand Veilleux) Francis Mahieu, moine de Scourmont, partit pour l’Inde en 1955 après vingt
ans de vie monastique à l’école de Dom Anselme Le Bail, ayant lui-même
rempli la fonction de maître des novices à Scourmont et dans la fondation
de Scourmont au pays de Galles.
Après avoir passé un an à Shantivanam avec les pères Monchanin
et Le Saux, il s’orienta vers le Kerala, caractérisé par sa chrétienté
de rite syriaque aussi vieille que le christianisme.
Avec Bede Griffiths qui vint le rejoindre, il fonda la communauté
monastique de Kurisumala. Lorsque
le Père Le Saux lui confia Shantivanam, dix ans plus tard, le Père Francis
Mahieu y envoya Bede Griffiths avec quelques autres moines.
Ce fut la première fondation de Kurisumala.
Cette Vie du Père Francis Mahieu Acharya est plus que la biographie
d’une seule personne. Non
seulement elle nous raconte le développement d’une communauté monastique,
mais elle nous permet de suivre l’évolution de la vie monastique chrétienne
en Inde depuis un demi-siècle et d’y voir dans leur interaction toutes
les grandes figures qui marquèrent cette période. |
Jacques BLANPAIN, o.c.s.o.
S'ouvrir au Désir
Cahiers Scourmontois 4, 176 pages + 4 pages de photos - (20€) Grande richesse de partage et merveilleux partage de richesses. Un véritable
cadeau d'idées, ce sont parmi les plus beaux. A la gloire de Dieu
et de l'homme. L'amour de Dieu pour mieux comprendre l'amour humain. Un
saint Bernard plus que jamais pour aujourd'hui, grâce à un
de ses disciples, qui ne craint pas d'aborder, outre les rivages de la
spiritualité, ceux de la psychologie et de l'anthropologie. Ce livre surprendra heureusement les croyants et les mi-croyants sensibles
au mys-tère divin et attentifs à l'expérience mystique;
en particulier ceux qu'intrigue, voire embarrasse, la Parole enjoignant
d'aimer Dieu. En lisant Bernard de Clairvaux, Jacques Blanpain nous conduit dans l'alchimie
de l'idéalisation dont les laïcs modernes ignorent bien souvent
les méandres. Ne confon-dez pas amour, plaisir, désir, semble
nous dire Bernard ; si vous désirez, vous n'aimez pas forcément,
car aimer suppose un certain arrachement à soi au bénéfice
de l'identification idéale avec l'aimé. |
Ouvrage collectif
Un bonheur partagé
Cahiers Scourmontois 5, 336 pages - (24 €)
Dom Marie-Gérard Dubois est depuis longtemps connu des milieux monastiques, surtout au sein de l'Ordre cistercien, ayant été abbé de l'abbaye de La Trappe de Soligny durant plus de vingt-cinq ans (1977-2003). Son ouvrage Le bonheur en Dieu (Laffont, 1995) a révélé à un public beaucoup plus large de nombreuses facettes de sa riche personnalité. Plusieurs amis de Dom Marie-Gérard ont voulu lui offrir en hommage le présent volume de Mélanges. Durant de nombreuses années - depuis plus de quarante ans pour certains - ils ont partagé son bonheur en Dieu œuvrant avec lui dans les diverses organismes de l'Ordre, tels que le Chapitre Général, les Conférences Régionales, les Commissions de Liturgie et de Droit ou encore dans la C.F.C. (Commission Francophone Cistercienne pour la création de textes liturgiques). C'est ce qui explique la grande variété des sujets abordés dans ce volume. Le lecteur de cet ouvrage sera introduit à plusieurs aspects de la vie de l'Ordre cistercien trappiste (OCSO) et surtout du renouveau opéré en son sein depuis Vatican II.
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Père Bernard de Give, o.c.s.o.
Cahiers Scourmontois 6, 238 pages - (20 €)
Deux vies en une. Au moment de devenir centenaire père Bernard de Give aura été 41 ans jésuite et 41 ans cistercien. Beaucoup de personnes l’ont connu comme grammairien, professeur au Sri Lanka, en Inde, à Louvain et à Namur. D’autres l’auront rencontré dans de nombreuses rencontres interreligieuses et auront apprécié en lui le fin connaisseur du bouddhisme tibétain. Ses frères de Scourmont ont côtoyé l’homme de prière, le bibliothécaire éclairé et le confrère agréable. Peu soupçonnaient que tout au long de sa vie père Bernard avait écrit des poèmes, dont le style n’a cessé d’évoluer avec les années. Après les superbes alexandrins d’une époque plus classique, et les formes influencées par la poésie orientale, le mouvement s’est dirigé vers des méditations d’une grande simplicité, presque toujours inspirées d’une contemplation de la nature végétale et animale. Moine et poète. Deux vocations en une. Sans compter que père Bernard ne s’est pas dépouillé de son âme jésuite pour devenir un authentique cistercien. Ses poèmes révèlent un coeur et un esprit se rencontrant dans une grande harmonie. Des centaines de poèmes qui ont vu le jour sur une période de plus de soixante ans, le professeur Jean Leclercq de l’Université de Louvain en a fait une sélection qu’il a lui-même introduite dans la préface de ce volume. Et, à l’aube de son deuxième siècle de vie, père Bernard compose toujours des poèmes... Armand Veilleux
Préface du professeur Jean LECLERCQ de l'Université de Louvain |
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