Écrits et conférences d'intérêt général
|
|||
|
|||
Il vient Un
journal
de
la
région
d’Atlanta,
aux
États-Unis,
proposait
–
mi-sérieux
--
il
y
a
quelques
années
que
l’on
célèbre
la
Nativité
du
Christ
en
été,
durant
les
vacances.
La
raison
qu’apportait
l’auteur
était
qu’en
décembre
on
est
tous
trop
occupés
par
l’achat
des
cadeaux,
la
préparation
des
repas
et
toutes
les
autres
festivités
du
temps
de
Noël.
N’est-ce
pas
un
fait
que
pour
la
plupart
des
gens
ces
festivités
n’ont
plus
grande
relation
avec
le
mystère
de
salut
qui
est
à
leur
origine. Que
célèbrent
les
Chrétiens
à
Noël
et
durant
la
période
de
l’Avent ?
Ce
n’est
pas
un
anniversaire.
Ce
n’est
pas
le
2009ème
anniversaire
de
la
naissance
du
« petit
Jésus ».
C’est
le
fait
que
Dieu
est
entré
et
entre
constamment
dans
l’histoire
de
notre
humanité.
Et
plus
particulièrement
le
fait
qu’il
est
entré
dans
l’histoire
de
notre
humanité
en
la
personne
de
Jésus
de
Nazareth.
Noël
c’est
la
fête
de
l’humanité
de
Dieu.
Dieu
s’est
fait
–
et
reste
–
humain.
Il
vient. Le Dieu de la Bible ne tient pas en place Le
Dieu
de
la
Bible
est
un
Dieu
toujours
en
mouvement. Il ne tient pas en place. Son souffle qui plane
sur
le
chaos
primitif
de
la
création
en
fait
jaillir
toutes
les
formes
de
vie.
Tous
les
hommes
et
toutes
les
femmes
sont
choisis
de
lui,
tous
les
peuples
le
sont ;
mais
un
peuple,
celui
d’Israël,
en
fait
particulièrement
l’expérience
et
nous
a
conservé
l’expression
écrite
de
cette
expérience
dans
une
série
de
poèmes,
de
récits
et
d’écrits
de
tous
genres
appelés
la
Bible.
Cette
expérience
est
que
Dieu
n’est
pas
un
être
abstrait ;
qu’il
ne
demeure
pas
là-haut
dans
l’Olympe,
mais
qu’il
est
quelqu’UN
qui
intervient
sans
cesse
dans
son
histoire.
Quelqu’un
qui
vient. Tous
ceux
qui
font
une
expérience
profonde
de
sa
venue,
que
ce
soit
un
Abraham,
un
Isaac,
un
Jacob
ou
un
Moïse,
se
sentent
poussés
à
partir,
et
à
se
lancer
dans
de
nouvelles
aventures
de
vie.
Et
à
travers
eux,
ainsi
que
les
familles
et
les
peuples
qui
les
suivent,
il
vient
à
d’autres
temps,
d’autres
lieux
et
d’autres
humains.
Toujours,
il
vient. Au
sein
de
ce
peuple
qui
a
fait
cette
expérience
d’être
choisi,
est
né
un
certain
Jésus
sur
qui
le
Souffle
qui
avait
engendré
la
vie
au
matin
de
la
création
est
descendu
lors
de
son
baptême
dans
le
Jourdain.
Il
a
fait
l’expérience
d’être
le
Fils
bien-aimé
de
Dieu.
Il
a
communiqué
cette
expérience
à
un
grand
nombre
de
disciples,
douze
en
particulier.
Et
ceux-ci,
à
leur
tour
sont
partis
dans
toutes
les
directions.
À
travers
eux
et
ceux
qui,
au
fil
des
âges,
se
sont
transmis
leur
expérience,
il
vient
à
nous. Il vient dans les petits et les nécessiteux
de
notre
monde Dans
un
des
derniers
discours
rapportés
par
ceux
qui
ont
vécu
avec
lui,
il
a
expliqué
qu’il
continuerait
de
venir
à
toute
personne
de
bonne
volonté,
jusqu’à
la
fin
des
temps,
à
travers
leur
prochain,
mais
plus
particulièrement
les
moins
choyés
par
les
circonstances
de
la
vie.
Chaque
fois
que
vous
aurez
donné
à
manger
à
celui
qui
a
faim,
c’est
moi
que
vous
aurez
nourri. Chaque fois que vous aurez vêtu celui qui est
démuni
de
vêtements,
c’est
moi
que
vous
vêtez.
Et
chaque
fois
que
vous
ne
faites
pas
l’une
ou
l’autre
de
ces
choses,
c’est
à
moi
que
vous
le
refusez.
Dans
un
cas
comme
dans
l’autre,
il
vient.
Et
il
nous
demande
d’aller
nous-mêmes
vers
l’autre.
L’autre,
sans
frontières. De
nos
jours
certains
partis
politiques
inventent
des
cris
de
ralliement
qui
réussissent
même
parfois
à
faire
gagner
des
élections,
comme
« C’est
l’temps
qu’ça
change ! »
ou
« Yes,
we can ». Dès la première génération chrétienne les fidèles
de
Jésus
ont
eu
leur
cri
de
ralliement,
en
araméen :
Marana
tha : Viens, Seigneur ! Armand
Veilleux |
|
||