Écrits et conférences d'intérêt général
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QUELQUES REMARQUES SUR LA CRÉATIVITÉ LITURGIQUE Armand Veilleux Le besoin de créativité
en liturgie provient de ce que la liturgie se doit d'être l'expression
de l'expérience spirituelle de chaque communauté chrétienne réunie
pour le culte. Cette créativité, qui peut s'exprimer de bien des
façons selon la nature de chaque assemblée ou de chaque communauté
ecclésiale, doit d'abord être le fait de la communauté comme telle,
mais le président de la célébration en a, d'une façon toute spéciale,
la responsabilité. Elle s'étendra à tous les éléments de la célébration
liturgique: textes, gestes, formes, contexte, etc., mais elle tendra,
au-delà et à travers tous ces éléments, à la création d'une célébration,
c'est-à-dire d'un ensemble cohérent et harmonieux d'éléments homogènes. Après avoir expliqué
ces quelques données de base, je considérerai plus spécialement
la création de textes euchologiques (oraisons et prière eucharistique)
pour la célébration de l'eucharistie. Créativité de l'assemblée Le mystère de l'Église
- mystère de la vie divine redonnée à l'humanité par le Christ -
est un mystère de communion et sa manifestation par excellence se
retrouve dans la communauté locale des croyants qui expriment dans
le culte leur communion de foi, d'espérance et d'amour. Là où des
croyants se rassemblent pour manifester leur communion de vie divine,
unis entre eux dans la fraction du pain, dans l'audition de la parole
de Dieu, dans une prière vraiment chrétienne, là le Christ est présent,
sous le signe même de la communion, là se trouve l'Église, là se
trouve donc la prière de l'Église. La liturgie -- prière
de l'Eglise - est l'expression de l'expérience spirituelle d'une
communauté locale, ou, plus précisément, l'expression du mystère
du Christ tel que vécu par cette communauté. Il est donc normal
que toute célébration liturgique soit, dans une large mesure, une
création de la communauté locale. L'exercice de cette créativité
variera beaucoup selon la nature des groupes ; et des limites à
la spontanéité s'imposeront d'abord par la nécessité d'assurer un
caractère vraiment chrétien et universel à la célébration, mais
aussi par la capacité créatrice plus ou moins forte de chaque communauté. Une grande paroisse
de plusieurs mille personnes où toute la vie communautaire se limite
à l'assistance des paroissiens à l'une des messes du samedi soir
ou du dimanche peut difficilement s'avérer capable de créativité.
Même si une paroisse de ce genre peut heureusement compter sur une
équipe liturgique compétente, les « compositions » ou « créations
» de cette équipe, si belles soient-elles, n'exprimeront jamais
totalement l'expérience spirituelle commune de la communauté paroissiale,
du moins aussi longtemps que cette expérience n'existera pas. Le
problème liturgique demeure ici insoluble si le problème communautaire
ne trouve pas au préalable de solution. Mais il se rencontre
d'autres paroisses ou d'autres grands groupes de fidèles où une
expérience spirituelle commune se vit réellement et où existe une
réelle identité comme groupe. En ce cas, même si la créativité liturgique
ne saurait jaillir directement du groupe, il devient possible à
une équipe de créer des formes et des textes liturgiques où peut
se traduire et se couler l'expérience commune de tous. Pour que
la communauté entière puisse s'identifier spontanément à cette expression
de son expérience, il faudra que l'équipe soit très sensibilisée
à ce qui se sent et se vit au sein de la communauté. La créativité liturgique
s'impose avec plus d'évidence dans les groupes plus restreints parvenus
à une unité plus profonde et à la conscience de cette unité, à la
suite d'un long cheminement spirituel
[1]
. La créativité d'un
groupe de ce genre peut s'exprimer par la préparation longue et
soignée d'une célébration qui aura pour objet de souligner un événement
important de la vie du groupe ou de marquer une étape majeure de
son cheminement. Elle pourra aussi se traduire à des moments privilégiés
par une improvisation où la prière, prononcée peut-être par un seul,
jaillit pourtant de la vie même du groupe. La même richesse de créativité
pourra se retrouver dans des groupes qui, sans posséder une égale
stabilité, en seront arrivés, même au cours d'une rencontre assez
brève, à un profond degré d'échange. Si l'on ne respecte
pas le caractère et le cheminement propre de chaque groupe, on court
le risque
que les créations d'une équipe liturgique ou d'un célébrant ne trouvent
pas plus de résonnante auprès des participants que n'importe quel texte
stéréotypé. Créativité et rôle du
président On a beaucoup écrit,
ces dernières années, sur l'importance du rôle du président dans
la célébration liturgique
[2]
. Ce qu'on exige avant
tout de lui, c'est un respect profond pour l'assemblée qu'il préside.
Il doit résister à la tentation, même inconsciente, d'utiliser celle-ci
comme un groupe de cobayes sur lesquels « essayer » ses propres
créations. S'il n'est pas intégré vitalement au groupe, il saurait
difficilement prétendre que ses créations liturgiques sont meilleures
et mieux adaptées au groupe que celles mises au point pour l'Église
universelle par des groupes imposants de liturgistes de valeur.
Au contraire, plus sa liaison sera vitale et profonde, plus il pourra
agir comme catalyseur de ses énergies créatrices. Au stade de la préparation,
le président peut diriger le groupe entier ou une équipe restreinte
dans la composition de textes. Il aura souvent à assumer lui-même
la charge de composer pour son groupe. Il se souviendra alors que
son rôle n'est pas tant de fournir à la communauté de « belles prières
» que de lui offrir des textes où elle retrouvera l'expression de
sa propre expérience spirituelle. Il ne se lancera d'ailleurs pas
facilement dans ce genre de composition s'il ne possède pas les
dons littéraires et le sens poétique nécessaires. Au stade même de la
célébration, le rôle du président est le rôle d'un orant, plutôt
que celui d'un meneur de jeu. L'intensité d'une expérience spirituelle
pourra l'amener à improviser sur le champ des prières où l'authenticité
et - pourquoi pas? - une saine émotion religieuse compenseront
facilement les accrocs possibles à la grammaire ou l'irrégularité
du débit. (Un long silence entre deux membres de phrases peut alors
s'avérer davantage porteur de prière que le reste de l'oraison!).
Le président aura cependant l'honnêteté de ne se permettre une telle
improvisation que lorsqu'elle jaillit de l'intensité de la prière. Créer, c'est unir On pense trop facilement
que créer, c'est toujours faire quelque chose de rien. Jean-Eudes
David a appliqué à la créativité liturgique la définition de la
création donnée par Teilhard de Chardin : « Créer, c'est unir »
[3]
. Choisir,
adapter ou composer des textes, inventer ou redécouvrir des gestes
: il s'agit là d'un processus qui doit aboutir à une célébration.
Et l'essentiel dans une célébration c'est d'unir tous ces éléments
dans un tout harmonieux et équilibré. Il serait inutile, par exemple,
de composer de belles oraisons si elles n'avaient aucun lien avec
les lectures et les chants. Mais, par-dessus tout, il faut assurer
le lien de la célébration,
d'une part, avec la réalité globale du mystère pascal du Christ,
et d'autre part, avec l'expérience humaine concrète du groupe qui
célèbre. Les niveaux de créativité Une première forme de
créativité liturgique consiste simplement à faire un choix judicieux
entre les nombreux textes qu'offrent le nouveau Missel ou les autres
livres officiels de la liturgie. On trouve, par exemple, dans le
Missel, 33 formulaires de messes fériales et 122 oraisons parmi
lesquelles on est invité à faire son propre choix. L'étape suivante,
imposée souvent par le sens pastoral ou même par le simple bon sens,
consiste à apporter des adaptations aux textes utilisés, afin de
les rendre plus transparents au vécu quotidien. Une phrase ajoutée
ou supprimée dans une oraison, un motif d'action de grâces ajouté
à une préface, suffisent souvent à donner beaucoup de vie et d'actualité
à une célébration. Mais il arrive aussi,
dans une communauté liturgique qui poursuit un cheminement en profondeur,
que la composition d'éléments liturgiques nouveaux s'impose. Il
faut alors veiller à conserver à la prière de ce groupe un caractère
vraiment chrétien et une dimension universelle. Le
danger existe de tendre vers l'expression d'un vague sentimentalisme
religieux, ou vers des préoccupations humanitaires ou politiques
qui ne débouchent pas sur l'Evangile. L'inspiration biblique de
la prière sera en général garante de son authenticité chrétienne.
Si les textes euchologiques de ce groupe sont composés par le célébrant
lui-même, celui-ci devra veiller à exprimer l'expérience spirituelle
du groupe plutôt que la sienne propre, et ne pas céder à la tentation
de créer sans cesse pour le plaisir d'être le-père-qui-fait-de-belles-petites-messes. Enfin, un dernier aspect
de la créativité - toujours indispensable, celui-là --- consiste
à donner vie à tous les éléments utilisés au cours de la célébration.
Les plus beaux textes, qu'ils proviennent du Missel Romain ou qu'ils
aient été composés pour la circonstance, resteront lettre morte
si ceux qui les prononcent ne leur donnent pas vie en y faisant
passer une réelle prière du coeur. Cette remarque vaut aussi bien
pour les gestes et les autres formes liturgiques que pour les textes.
Les textes euchologiques Le passage de la liturgie
à la langue vivante a connu comme première étape la traduction des
textes liturgiques officiels. Cette traduction, telle qu'elle a
été conçue et réalisée dans bien des cas, s'avère déjà une forme
de création
[4]
. Cependant,
l'utilisation des textes liturgiques traduits en langue vivante
nous a amenés à prendre conscience du fait que beaucoup de ces textes
témoignent d'une vision de Dieu, de l'homme et du salut que nous
ne pouvons pas entièrement faire nôtre, ou d'une conscience ecclésiale
qui n'est plus exactement la nôtre non plus
[5]
. Même si les oraisons
du Missel de Paul Vl représentent un net progrès
[6]
, beaucoup d'entre elles
auront probablement à être modifiées ou remplacées dans une étape
ultérieure de la réforme liturgique. Bien des liturgistes et des
pasteurs s'attachent à la tâche difficile de préparer des textes
euchologiques nouveaux pouvant remplacer les textes traduits
[7]
. Ce n'est
pas de ce genre de création, conçue pour l'Église universelle, que
nous nous occuperons ici. Nous nous arrêterons plutôt à la créativité
qui doit s'exercer au sein de toute communauté désireuse de célébrer
d'une façon vivante l'eucharistie, et qui concerne spécialement
les oraisons et la prière eucharistique. Dans la perspective
des réflexions générales exprimées plus haut, on doit reconnaître
d'abord que si cette créativité peut s'exprimer parfois dans la
composition de textes euchologiques nouveaux, elle pourra tout aussi
bien consister à adapter des textes existants ou simplement à choisir
judicieusement parmi les textes qu'offrent le répertoire officiel
ou les nombreux recueils existant sur le marché. Cette créativité
cherchera avant tout à respecter l'harmonie à maintenir entre les
divers éléments de la célébration, ainsi que le caractère propre
aussi bien de chaque prière que de la communauté elle-même. Les oraisons Les trois oraisons de
la messe ont chacune un rôle bien spécifique. Celle qui termine
le rite d'ouverture (et qu'on appelait autrefois collecte) a pour
but « d'exprimer le caractère de la célébration », de situer
celle-ci. Célèbre-t-on un mystère de l'année liturgique ou la mémoire
d'un saint, c'est cette oraison qui les rappelle en quelques mots
bien ramassés, les reliant au mystère pascal dans sa totalité. Quand
la célébration est liée à un événement spécial de la vie du groupe,
ou qu'elle fait partie intégrante d'un certain cheminement spirituel
(par exemple, une journée de rencontre et de partage), l'oraison
est le moment indiqué pour exprimer ce lien. Si « créer c'est unir
», il est naturel que cette première oraison. soit
un des lieux où la créativité doive le plus s'exercer, car il lui
revient non seulement de réunir (colligere)
la prière de l'assemblée, mais de réunir aussi l'assemblée
en prière, et d'exprimer le lien de la célébration avec tout ce que
vit la communauté célébrante et avec le mystère pascal du Christ, L'oraison qui conclut
le rite de présentation des offrandes sert de charnière entre ce
rite et la grande prière eucharistique. Elle se réfère directement
au mystère eucharistique et l'on y fait rarement mention soit du
mystère du jour soit du saint dont on célèbre la mémoire. Il en
va de même de la prière après la communion, par laquelle on demande
que le mystère célébré porte ses fruits. Il faut veiller à ne pas
changer la nature et la simplicité de ces deux prières. Rien n'empêche,
cependant, d'exprimer dans la prière après l'offrande ce que la
communauté a à offrir spécialement au Seigneur ce jour-là : sa joie
ou sa tristesse, ses biens ou sa pauvreté, etc. De même, au moment
de la prière après la communion, on peut énumérer quelques-uns des
fruits de la célébration dont le groupe sent plus vivement le besoin,
et dont il a peut-être découvert la nécessité au cours de la célébration
même. (au cours de l'homélie partagée,
par exemple). Tout cet effort de créativité
devrait être marqué par le souci constant : a) de vivre une prière
qui jaillisse de l'expérience chrétienne concrète de la communauté,
et non d'un vague sentiment religieux ou de vérités abstraites ;
b) de s'adresser au Dieu vivant d'une façon personnelle et propre
au groupe, et non au Dieu abstrait d'une théologie dépassée, pas
plus qu'à un Dieu à mesure d'homme ou à quelque romantique « superstar
» ; c) d'exprimer les besoins authentiques de la communauté,
perçus et évalués à la lumière de l'évangile ; d) de déboucher sur
une perspective vraiment universelle et surnaturelle, et ne pas
se limiter à des préoccupations sectaires et terre à terre. De nombreux recueils
de prières destinés à l'homme d'aujourd'hui ont été publiés ces
dernières années
[8]
. Ils sont évidemment
de qualité inégale, mais on y trouve de très belles prières caractérisées
souvent par une grande simplicité de langage, une attitude humble
et pauvre. En utilisant ces prières, on se souviendra qu'elles n'ont
pas été composées le plus souvent pour un usage universel, mais
pour l'usage d'une communauté déterminée. Des transpositions s'imposent
presque toujours. Prière eucharistique Au soir de son dernier
repas, Jésus a prononcé sur le pain et sur la coupe de vin la beraka, la formule de bénédiction juive,
utilisant ainsi une forme littéraire dans laquelle le peuple juif
coulait depuis des siècles le meilleur de sa prière. Puis il a dit
à ses disciples " Chaque fois que
vous ferez cela, faites-le en mémoire de moi ». Ainsi chaque fois
que nous célébrons l'eucharistie, rendons-nous grâces au Père pour
toutes les merveilles qu'il a accomplies pour nous, non seulement
sous l'ancienne Alliance, mais surtout par son Fils et en son Fils,
en qui il a établi avec nous une alliance nouvelle et éternelle. Au temps des premières
générations chrétiennes, le président de l'assemblée improvisait
la prière eucharistique. La Tradition Apostolique donne une formule,
à titre de modèle, sans l'imposer. Très tôt cependant s'imposèrent
un certain nombre d'anaphores très proches les unes des autres quant
au contenu fondamental, malgré les différences marquées d'une famille
liturgique à l'autre, surtout pour l'ordre interne des éléments. Quant au Canon romain,
il a subi au cours des siècles bien des transformations qui font
que sa structure actuelle, assez compliquée, laisse difficilement
percevoir l'équilibre théologique et l'harmonie entre les éléments
qui le composent. A côté du Canon romain, conservé à peu près intact
dans le nouveau Missel, trois autres prières eucharistiques ont
été officiellement approuvées, de longueur et de style différents.
On choisira tantôt la deuxième à cause de sa simplicité et de sa
brièveté, tantôt la quatrième à cause de son caractère plus élaboré
et plus solennel. On ne ferait pas preuve de création, bien au contraire,
en ne retenant que la seule longueur de ces prières eucharistiques
comme critère de choix! Le président devrait utiliser la prière
qui convient le mieux à l'assemblée, dans sa situation concrète,
et ne pas effectuer son choix en fonction de son seul goût personnel,
même s'il est le seul à proclamer l'eucharistie. Il n'est pas impossible
que d'autres prières eucharistiques soient approuvées officiellement
au cours des années à venir. Un très grand nombre de compositions
privées circulent déjà, et ce n'est un secret pour personne qu'elles
sont utilisées ici ou là. Les critères pour juger de la valeur concrète
de ces essais nous semblent les suivants : a. l'équilibre théologique
du contenu ; b. la richesse de ce contenu, et surtout sa référence
au mystère pascal du Christ ; c. lorsqu'ils font allusion à
des problèmes concrets ou à des circonstances précises, la façon
dont ils les situent dans le mystère du salut ; d. la façon dont
ils respectent le sens profond et le mouvement de la prière eucharistique
: action de grâce au Père, par l'Esprit pour l'œuvre de Salut accompli
en son Fils, Jésus, pour nous les hommes. Selon l'interprétation
assez générale de l'Instruction pour la messe de petits groupes,
c'est dans la Préface - qui est une partie intégrante de la prière
eucharistique, que doivent s'intégrer les motifs particuliers d'action
de grâces propres à tel groupe. * * * Nous ne savons pas prier,
dit s. Paul, mais l'Esprit Saint intercède en nous par des gémissements
ineffables. Là est la source de toute vraie créativité. Il ne servirait
à rien de se casser la tête à essayer de créer frénétiquement de
nouveaux textes liturgiques. Chez celui qui est attentif à la prière
de l'Esprit en lui et qui la laisse jaillir librement, la prière
s'exprimera spontanément en formes toujours nouvelles. L'important
est d'assurer au fond des coeurs une vraie prière. La vraie prière
invente toujours son mode d'expression.
[1]
Le Saint Siège a reconnu officiellement
ce principe dans l'Instruction de la Congrégation du culte sacré
du 15 mai 1969: AAS 61 (1969) 806-811. Pour une étude d'ensemble
et une bonne bibliographie sur les groupes spontanés, voir Herman
SCHMIDT, « Le phénomène des groupes spontanés »,
dans; Concilium, n.
72 (1972) 113-126.
[2]
Voir,
par exemple, Guy LAPOINTE, «
Le rôle du président dans la liturgie de la Parole », dans Liturgie et Vie chrétienne, n. 72 (1970)
129-139.
[3]
Jean-Eudes
DAVID « La création
d'éléments pour les célébrations », dans Paroisse et Liturgie, 52 (1970) 501-510.
[4]
. Instruction du 25 janvier 1969. Texte
clans La Maison-Dieu, n, 98 (1969) 143-155.
[5]
Voir André GIGNAC, « Prière liturgique et langue vivante;>, dans Liturgie
et vie chrétienne, n. 75 (1971) 22-30.
[6]
Pierre
JOUNEL, «Le missel de Paul VI ", clans La Maison-Dieu, n. 103 (1970) 36-40.
[7]
Voir Salvatore MARSILI, « Des textes liturgiques pour l'homme moderne
», dans Concilium, n.
42 (1969) 47-62.
[8]
Bonne bibliographie sur les créations
liturgiques entre 1960 et 1970 dans Herman
SCHMIDT, Bidden onderweg van 1960 tot 1970, documentaire studie met bibliographie
en citaten-selectie, Harlem 1971. |
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