MONASTIC TOPICS IN GENERAL
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Publications sur le monachisme copte de 1984 à 1988 (Dans Actes du IVe Congrès Copte. Louvain-la-Neuve,
5-10
septembre
1988.
Édités
par
Marguerite
RASSART-DEBERGH
et
Julien
RIES.
II
–
De
la
linguistique
au
gnosticisme.
Université
Catholique
de
Louvain.
Institut
orientaliste.
Louvain-la-Neuve
1992) Le monachisme copte, comme
d'ailleurs
le
phénomène
monastique
en
général,
est
une
réalité
complexe
qu'il
n'est
pas
facile
de
circonscrire.
Même
à
l'époque
d'or
de
son
expansion,
il
s'exprime
non
seulement
à
travers
des
textes
coptes,
mais
aussi
à
travers
des
traductions
dans
toutes
les
principales
langues
orientales
et
même
occidentales. Certains des auteurs parmi ses témoins les plus
importants,
comme
Pallade
et
Cassien
ont
écrit
non
en
copte
mais
en
grec
ou
en
latin. Même si ce monachisme copte, après quelques siècles d'un
développement
extraordinaire
fut
presque
complètement
balayé
de
l'Égypte,
il
n'y
est
jamais
mort.
Quelques
monastères
fondés
au
quatrième
siècle
ont
existé
jusqu'à
aujourd'hui,
et
l'un
d'entre
eux
en
particulier,
Abû
Maquâr,
connaît
actuellement
un
renouveau
impressionnant.
D'autres
ont
été
soit
restaurés
soit
fondés
au
cours
des
siècles. Donc, lorsque nous voulons parler des publications sur le
monachisme
copte
au
cours
des
dernières
années,
nous
devons
considérer
non
seulement
les
publications
de
textes
en
langue
copte,
mais
aussi
en
de
nombreuses
autres
langues
anciennes,
et
nous
devons
tenir
compte
également
des
fouilles
archéologiques
qui
nous
apportent
de
nouvelles
lumières
sur
ce
mouvement
spirituel.
Nous
devons
aussi
prendre
en
considération
les
études
sur
d'autres
grands
courants
spirituels
de
l'antiquité,
comme
par
exemple
le
gnosticisme
et
le
manichéisme,
au
sujet
desquels
des
découvertes
récentes
peuvent
au
moins
nous
amener
à
nous
poser
des
questions
nouvelles
concernant
certains
aspects
du
monachisme
et
de
son
histoire. Mais il y a autre chose qu'il ne faut pas oublier. Comme
le
disait
Madame
Marguerite
Rassart‑Debergh
lors
de
sa
conférence
le
premier
jour
de
ce
congrès,
il
ne
faut
pas
oublier
les
moines
qui
ont
écrit
ces
documents
sur
lesquels
nous
travaillons,
qui
ont
habités
les
édifices
dont
nous
analysons
les
ruines,
et
qui,
surtout,
vivent
encore
un
peu
partout
en
Égypte.
Et
enfin
il
ne
faut
pas
négliger
le
fait
qu'un
très
grand
nombre
de
sources
monastiques
anciennes
continuent
d'être
publiées,
traduites,
lues
et
interprétées
par
des
Chrétiens
et
Chrétiennes,
moines
ou
laïcs,
qui
y
trouvent
encore
une
nourriture
spirituelle.
Dans
les
indications
bibliographiques
qui
vont
suivre,
tout
n'est
pas
de
même
niveau
scientifique;
mais
tout
a
un
intérêt,
quoiqu'à
des
degrés
divers.
On
y
trouvera,
par
exemple,
un
bon
nombre
d'études
sur
divers
aspects
de
la
spiritualité
des
Pères
du
désert.
Le
scientifique
qui
veut
comprendre
à
fond
le
phénomène
du
monachisme
copte
ne
peut
omettre
de
jeter
un
regard
sur
l'influence
spirituelle
réelle
que
des
auteurs
du
quatrième
siècle
continuent
d'exercer
sur
des
hommes
et
des
femmes
d'aujourd’hui. Vie d'Antoine La Vie d'Antoine par Athanase est l'un des documents du
monachisme
copte
qui
a
exercé
la
plus
grande
influence
sur
le
reste
de
l'histoire
du
monachisme.
Il
n'est
pas
surprenant
que
ce
soit
encore
le
document
qui
a
fait
l'objet
du
plus
grand
nombre
d'études
au
cours
des
quatre
dernières
années. J'ai dit "Vie d'Antoine par Athanase". Mais en fait des questions ont été soulevées
concernant
l'attribution
de
cette
Vie
d'Antoine
au
patriarche
Athanase
d'Alexandrie.
Des
doutes
avaient
été
émis
par
H.
Weingarten
il
y
a
plus
d'un
siècle,
mais
ses
arguments
d'ordre
historique
avaient
été
réfutés.
En
1980
le
chanoine
René
Draguet
publia
la
version
syriaque
de
cette
Vie,
dans
le
CSCO
sous
un
titre
qui
annonçait
bien
sa
prise
de
position:
La
Vie
primitive
de
S.
Antoine
conservée
en
syriaque.
Sa
position
était
que
la
traduction
syriaque,
dans
sa
version
longue,
ne
pouvait
avoir
été
faite
sur
le
texte
grec
que
nous
connaissons,
mais
sur
un
autre
texte
grec
composé
non
par
Athanase
mais
par
un
Copte
hellénisant.
Le
texte
grec
traditionnellement
attribué
à
Athanase
serait
un
remaniement
de
cette
vie
originale.
Cette
thèse
reçut
de
la
critique
un
accueil
fort
négatif. En 1986 T.D.
Barnes,
dans
un
article
au
titre
énigmatique,
qui
n'en
laissait
guère
soupçonner
le
contenu,
reprit
la
thèse
de
Draguet,
avec
simplement
quelques
nuances.1
Je
ne
crois
pas
qu'il
ait
convaincu beaucoup
de
personnes,
et
Luise
Abramowski
a
préparé
une
nouvelle
réfutation
de
la
thèse
de
Draguet,
à
paraître
dans
les
Mélanges
A.
Guillaumont.2 La question n'est pas sans importance. Ce qui est en cause est ceci: le document
que
nous
connaissons
sous
le
nom
de
Vita
Antonii,
qui
a
eu
une
telle
influence
sur
l'évolution
de
tout
le
monachisme
tant
oriental
qu'occidental,
nous
révèle‑t‑il
la
spiritualité
du
moine
Antoine
et
la
compréhension
qu'en
avait
Athanase
d'Alexandrie,
ou
nous
transmet‑il
un
remaniement
tardif
de
cette
spiritualité
l'adaptant
à
un
contexte
urbain
méditerranéen
d'une
génération
postérieure? Une comparaison attentive de toutes les versions en question
sera
nécessaire
avant
de
pouvoir
donner
une
réponse
définitive
à
cette
question
qui
ne
manquera
sans
doute
pas
d'être
soulevée
à
nouveau. Entretemps Louis Leloir a publié quelques premiers
renseignements
sur
la
vie
d'Antoine
en
éthiopien.3 Quoi qu'il en soit de ce problème, les études sur la Vita
Antonii
ainsi
que
les
traductions
continuent
de
paraître. A.J.U. Bartelink a publié une étude sur des
échos
du
Phédon
de
Platon
dans
la
Vita
Antonii,4
et
Paul
Force,
dans
les
Actes
d'un
Colloque
consacré
à
Migne
et
le
renouveau
des
études
patristiques,
analyse
les
deux
traductions
latines
présentées
par
Migne
en
regard
de
son
édition
de
la
Vie
d'Antoine.5 Vincent Desprez qui, dans chacun des numéros de la Lettre
de
Ligugé
présente
un
auteur
ou
un
aspect
de
la
tradition
monastique,
a
consacré
ses
nos.
237
(1986)
et
238
(1987)
à
saint
Antoine.6 Brian Brennan a offert dans Vigiliae Christianae
une
interprétation
sociologique
de
la
Vita
Antonii,
qui
me
semble
une
application
un
peu
trop
rigide
à
ce
document
ancien
des
catégories
wébériennes
de
leader
charismatique
et
leader
bureaucratique.7 Par ailleurs Monique Alexandre lors d'un colloque
du
CNRS
sur
le
temps
chrétien
de
la
fin
de
l'Antiquité
au
Moyen
Age
a
donné
une
analyse
extrêmement
attentive
du
récit
de
la
mort
d'Antoine
dans
la
Vita
Antonii,
où
l'on
retrouvera
un
grand
nombre
de
références
précieuses
à
la
littérature
ancienne
sur
la
mort.8
Louis
Leloir
a
étudié
le
prophétisme
ecclésial
d'Antoine9 et Placido Alvarez les histoires de démons,
qui
ne
manquent
certes
pas
dans
cette
Vie.10 Lisa Cremaschi, de la communauté de Bose, en Italie, qui
a
produit
ces
dernières
années
d'excellentes
traductions
de
plusieurs
sources
monastiques
anciennes,
nous
a
offert
en
1984
une
traduction
de
la
Vie
d'Antoine
accompagnée
de
très
utiles
indices
scripturaire,
théologique
et
onomastique.11 Il faut s'attendre à ce que la Vie d'Antoine continue de
susciter
de
nombreuses
études,
et
à
ce
que
les
auteurs
continuent
de
l'attribuer
à
Athanase.
Les
Lettres
d'Antoine,
qui
ont
un
intérêt
très
grand,
parce
qu'elles
nous
révèlent
encore
plus
que
la
Vie
le
moine
Antoine
non
remanié
par
un
théologien
patriarche,
n'ont
pas
fait
l'objet
de
publications
au
cours
de
ces
dernières
années;
mais
Samuel
Rubenson
prépare
une
thèse
sur
la
version
arabe
de
ces
Lettres. Apophthegmes Les Apophthegmes des Pères du désert ont exercé sur le monachisme
tant
oriental
qu'occidental
une
influence
comparable
à
celle
de
la
Vie
d'Antoine.
Aucun
écrit
de
toute
la
littérature
patristique
n'a
probablement
une
histoire
littéraire
et
textuelle
aussi
compliquée.
La
dernière
période
de
quatre
ans
n'a
vu
l'édition
d'aucun
texte
nouveau,
même
si
une
édition
critique
est
annoncée
par
Eva
Schulz‑Flügel12
et
si
Ugo
Zanetti
a
publié
une
étude
sur
les
apophthegmes
dans
le
synaxaire
arménien.13 Diverses traductions ont paru cependant, dont l'une en japonais,
basée
sur
le
texte
de
la
PG
65.14 Lucien Régnault de Solesmes a terminé son opus
magnum
sur
les
apophthegmes
en
ajoutant
un
sixième
volume
à
sa
collection,
publiant
cette
fois
la
série
des
anonymes.15
Il
a
aussi
publié
une
collection
de
textes
choisis
des
apophthegmes
ainsi
que
diverses
études,
en
particulier
l'une
très
intéressante
sur
Jean
Kolobos.16 La même série anonyme a reçue une traduction
anglaise
par
Columba
Stewart,
accompagnée
d'un
avant-propos
par
Benedicta
Ward
qui
nous
avait
donné
il
y
a
plusieurs
années
une
excellente
traduction
de
la
collection
alphabétique.17
Il
faut
aussi
signaler
une
traduction
italienne
par
Lisa
Cremaschi,18
ainsi
qu'une
traduction
polonaise
par
Marek
Starowieyski.19 Cette dernière, en plus de reprendre les tables
préparées
par
le
Père
Régnault,
offre
une
bibliographie
extrêmement
abondante
et
à
jour
sur
les
Apophthegmes,
qui
n'a
son
pareil
nul
part
ailleurs. Plusieurs études sur des aspects divers des Apophthegmes
et
sur
leur
spiritualité
ont
également
paru
ces
dernières
années.20 Vitae Patrum Très liées aux Apophthegmes, il convient de noter les Vies
des
Pères.
C.M.
Battle
a
publié
une
version
catalane
médiévale
de
la
traduction
latine
faite
par
Rufin
de
l'Historia
Monachorum
in
Egypto.21 Tito Orlandi, de son côté a publié avec Antonella
Campagnano
une
traduction
italienne
de
six
Vies
coptes,
dont
l'intérêt
est
qu'elles
nous
font
connaître
des
témoins
importants
du
monachisme
copte
primitif
vivant
au
Sud
des
régions
plus
connues
du
Delta.22 D'un autre document historique important, l'Historia
Lausiaca
de
Palladius,
une
édition
critique
est
également
annoncée
par
Shulz‑Flügel.
Ceux
qui
sont
intéressés
à
l'analyse
sémiotique
liront
avec
intérêt
une
application
de
cette
méthode
à
l'Historia
Lausiaca
par
Elena
Magheri
Cataluccio,
accompagnée
d'une
préface
de
Réginald
Grégoire.23 L'analyse sémiotique, appliquée de plus en plus
aux
textes
bibliques,
pourrait
certainement
apporter
un
éclairage
nouveau
sur
beaucoup
de
textes
monastiques
anciens,
spécialement
lorsqu'il
s'agit
de
récits. Le monachisme pachômien Comme la Vie d'Antoine et les Apophthegmes, les sources
pachômiennes
furent
rapidement
traduites
en
plusieurs
langues,
et
soumises
à
toutes
sortes
de
remaniements.
La
connaissance
du
dossier
copte
est
due
avant
tout
au
chanoine
Lefort,
celle
du
dossier
grec
au
Père
François
Halkin,
et
celle
du
dossier
latin
au
Père
Van
Cranenburg.
Sur
la
base
de
ces
excellentes
éditions,
il
y
eut
un
renouveau
important
des
études
sur
le
cénobitisme
pachômien
au
cours
des
années
'60
et
'70.
Les
dernières
années
furent
moins
fécondes. Au Congrès de Varsovie Theofried Baumeister présenta l'état
de
la
question
concernant
les
Règles.24 Depuis lors, dans un ouvrage d'ensemble sur
le
monachisme
pachômien
Philip
Rousseau
a
offert
une
nouvelle
présentation
générale
de
la
critique,
comme
l'a
fait
aussi
James
Goehring
dans
son
ouvrage
sur
la
Lettre
d'Ammon.25 Le seul document nouveau publié au cours des quatre dernières
années
fut
un
demi
feuillet
copte
repéré
comme
feuille
de
garde
dans
un
manuscrit
arabe
de
la
Bibliothèque
de
Dayr
Abû
Maqâr,
au
Wâdi
'il‑Natrûn
par
Ugo
Zanetti
et
publié
par
René‑Georges
Coquin.26 Ce demi feuillet permet de combler en partie
une
des
lacunes
de
l'unique
Ms
que
nous
possédions
de
la
Vie
bohairique
de
Pachôme,
qui
est,
par
ailleurs
la
pièce
la
mieux
conservée
de
tout
le
dossier
pachômien. Deux lettres de Théodore et une d'Horsièse furent découvertes
et
publiées
dans
les
années
'60
par
Hans
Quecke,
Tito
Orlandi
et
Martin
Krause.
Une
présentation
d'ensemble
de
ces
textes
par
Tito
Orlandi,
Hans
Quecke
et
Adalbert
de
Vogüé
a
été
annoncée
depuis
longtemps
mais
n'a
pas
encore
vu
le
jour. Entretemps de Vogüé a publié en 1986, dans Studia
Monastica
une
traduction
de
ces
lettres
accompagnée
de
nombreuses
notes
et
remplaçant
celle
qu'il
avait
fait
en
1977.27 La seule étude d'ensemble solide sur le monachisme pachômien
au
cours
des
quatre
dernières
années
est
celle
de
Philip
Rousseau.28 En des chapitres biens construits, après la
traditionnelle
présentation
des
sources
que
tous
les
auteurs
se
croient
maintenant
obligés
de
reprendre,
il
décrit
la
formation
de
la
communauté,
la
vie
quotidienne
du
moine,
la
règle,
la
conception
de
l'autorité,
de
l'ascèse
et
des
relations
avec
le
monde.
Un
trop
bref
chapitre
final
traite
des
longs
supériorats
de
Théodore
et
d'Horsièse. De la congrégation pachômienne après ces deux supériorats,
dont
nous
parle
la
Vie
de
Pachôme,
nous
ne
savons
que
peu
de
choses.
James
Goehring
s'est
attaché
à
retrouver
dans
la
littérature
ancienne
tout
ce
qui
peut
nous
faire
connaître
cette
seconde
période
du
monachisme
pachômien,
dans
une
communication
à
la
Conférence
de
Claremont
en
1983,
dont
les
Actes
furent
publiés
l'an
dernier.29 Mais la contribution la plus importante de Goehring fut
son
édition
de
la
Lettre
d'Ammon,
l'un
des
documents
secondaires
mais
quand
même
importants
du
monachisme
pachômien.30 Après une longue présentation de l'état de la
recherche
sur
les
Vies
aussi
bien
que
sur
la
Lettre
d'Ammon,
Goehring
fait
une
analyse
détaillée
de
la
tradition
manuscrite:
il
offre
ensuite
le
texte
grec,
une
traduction
anglaise,
et
plus
de
cent
pages
de
notes
très
fouillés.
Même
si
le
texte
grec
ne
diffère
qu'en
de
rares
endroits
de
celui
de
Halkin,
on
peut
parler
d'une
nouvelle
édition
critique,
puisque
Goehring
a
tenu
compte
du
Ms.
d'Athènes
que
Halkin
ne
connaissait
pas
au
moment
de
la
publication
de
ses
Vitae
Graecae,
et
qu'il
publia
lui-même
ces
dernières
années
(avec
une
traduction
du
Père
Festugière)
mais
sans
reprendre
son
édition
critique. Deux nouvelles traductions du copte ont paru: ma traduction
française,
reprenant
le
même
format
et
pratiquement
les
mêmes
notes
que
celle
que
j'avais
publiée
en
anglais
quelques
années
auparavant,31
et
la
traduction
italienne
des
Règles
et
des
écrits
de
Pachôme
et
de
ses
disciples
de
Lisa
Cremaschi.32 Schénouté Schénouté peut être traité en relation avec le monachisme
pachômien,
même
si
le
monastère
blanc
n'appartint
jamais
à
la
Congrégation
pachômienne,
bien
qu'on
y
ait
vécu
selon
la
Règle
de
Pachôme. Le monachisme schénoutien a suscité de nombreuses
études
au
cours
des
15
dernières
années; et Janet Timbie a fait le point de ces études
à
la
conférence
de
Claremont.33
Il
convient
d'ajouter
un
texte
nouveau
publié
par
Orlandi,34
ainsi que la traduction anglaise d'un texte sur la lutte
avec
Satan.35 Besa ayant été le biographe de Schénouté, on peut mentionner
la
publication
d'un
fragment
de
Besa
par
K.
Heinz
Huhn.36 Évagre le Pontique Malgré tout l'intérêt d'Évagre le Pontique pour l'histoire
de
la
spiritualité
monastique,
la
dernière
période
de
quatre
ans
n'a
connu
aucune
édition
de
texte,
bien
que
P.
Géhin
annonce
la
publication
des
Scholies
sur
les
Proverbes
aux
Sources
chrétiennes
et
celle
des
Chapitre
des
disciples
d'Évagre.
Une
étude
du
même
auteur
sur
les
textes
attribués
à
Évagre
dans
les
Florilèges
damascéniens
doit
paraître
dans
les
Mélanges
M.
Geerard. Deux traductions ont vu le jour: une traduction anglaise de la Lettre à Mélanie,
réalisée
par
Martin
Parmentier,37
et
celle
des
Lettres
du
désert
par
Gabriel
Bunge.38
Cette
dernière
traduction
est
accompagnée
d'une
longue
introduction
de
plus
de
200
pages
qui
constitue
un
plaidoyer
passionné
en
faveur
de
l'orthodoxie
d'Évagre.
Bunge
publia
au
même
moment
une
étude
plus
ou
moins
parallèle
dans
Vigiliae
Christianae.39 On lui doit aussi une autre étude sur le De
Oratione
d'Évagre.40 L'attitude d'Évagre face à la gnose fut étudiée par Bunge
dans
l'article
mentionné
et
par
Guillaumont
dans
une
étude
sur
le
gnostique
chez
Clément
d'Alexandrie
et
chez
Évagre.41
Quant
à
l'origénisme
d'Évagre,
il
fut
étudié
également
par
Bunge
dans
l'article
ci-dessus
mentionné.
On
consultera
aussi
avec
profit
l'étude
de
la
christologie
d'Evagre
en
relation
avec
le
système
d'Origène
par
Francis
Kline.42
Quelques
autres
articles
de
Guillaumont et de de Vogüé complètent le tableau.43 Cassien D'Évagre, on passe tout naturellement à son disciple Cassien.
On
peut
commencer
par
mentionner
la
brève
note
de
de
Vogüé
sur
la
découverte
d'un
morceau
célèbre
de
Cassien
parmi
des
extraits
d'Évagre.44
Le
fait
est
quelque
peu
ironique,
car,
étant
donné
la
condamnation
d'Évagre,
on
s'attendrait
plutôt
à
trouver
de
ses
écrits
parmi
ceux
attribués
à
Cassien.
Il
est
vrai
toutefois
que
l'orthodoxie
de
Cassien
n'était
pas
considérée
non
plus
hors
de
tout
questionnement. Une autre étude révélatrice de de Vogüé fut celle où il
étudia
les
sources
des
quatre
premiers
livres
des
Institutions:
de
Jean
Cassien45
Cette
étude
confirme
que
Cassien,
qui
prétend
rapporter
fidèlement
les
coutumes
du
monachisme
égyptien,
utilise
en
fait
de
nombreuses
sources,
dont
toutes
ne
sont
pas
égyptiennes,
sans
compter
qu'il
attribue
facilement
aux
moines
égyptiens
ses
positions
personnelles. Trois traductions ont vu le jour. La traduction anglaise des Conférences
par
Colm
Luibheid,
publiée
par
Paulist
Press
a
le
désavantage
d'être
incomplète.46
Seules
neuf
conférences
ont
été
traduites. Outre que le choix est arbitraire, un tel texte
méritait
d'être
traduit
intégralement,
d'autant
plus
que
la
publication
d'une
édition
partielle
rend
financièrement
presqu'impossible
pour
de
nombreuses
années
la
parution
d'une
édition
intégrale. Ainsi en est‑il également de la traduction italienne
des
Institutions
par
Lorenzo
Dattrino
destinée
à
remplacer
celle,
épuisée,
de
P.M.
Ernetti
(Padoue
1956).47 Seuls les livres V‑XII sont traduits dans
cette
édition,
avec
un
résumé
succinct
des
livres
I‑IV
et
des
passages
omis
dans
les
autres
livres.
La
longue
et
excellente
introduction
justifie
toutefois
le
titre
du
livre. Enfin une excellente édition néerlandaise fut publiée par
Ida
Vanbrabant,
dont
l'introduction
fur
reprise
sous
forme
de
trois
articles
dans
Benedictijns
tijdschrif.48 Marc le Moine Un autre moine, généralement moins bien connu qu'Antoine,
Pachôme,
Évagre
ou
Cassien,
est
Marc
le
Moine,
ou
Marc
l'Ermite. Et, évidemment la première question qui se pose
à
son
sujet
est
de
savoir
s'il
a
sa
place
dans
une
présentation
des
études
sur
le
monachisme
copte.
Selon
certains
éminents
patrologues,
tels
que
Chadwick
et
Gribomont,49
Marc
serait
syrien;
selon
Grillmeier
il
aurait
écrit
au
temps
de
Théophile
d'Alexandrie
contre
les
moines
origénistes
des
Kellia
qui
avaient
dévoyé
Évagre,
donc
vers
les
années
400. Selon Otmar Hesse, qui publia en 1985 une traduction
allemande
des
écrits
ascétiques
et
dogmatiques
de
Marc
dans
la
Bibliothek
der
griechischen
Literatur,
Marc
est
bel
et
bien
un
moine
copte.50 Dans trois études successives, parues en 1984‑85‑86,
G.M.
De
Durant
a
étudié
à
fond
deux
ouvrages
de
Marc:
L'Epître
à
Nicolas
et
le
Traité
sur
l'Incarnation,
ainsi
que
la
place
de
Marc
et
de
ses
écrits
dans
les
controverses
orientales.51
Le
rôle
de
Marc
le
Moine
dans
les
querelles
à
l'époque
de
la
Réforme
est
extrêmement
intéressant; mis au rang de Paul, Jean Hus, Savonarole et
Luther
par
les
Luthériens,
il
est
déclaré
suspect
par
les
théologiens
post‑tridentins,
Bellarmin
en
particulier. Trois traductions de certaines des oeuvres de Marc ont paru.
D'abord
une
traduction
néerlandaise
par
Cristopher
Wagenaar,
comprenant
trois
opuscules;52
ensuite
la
traduction
allemande
de
Otmar
Hesse
mentionnée
plus
haut,
et
celle
de
Claire‑Agnès
Zirnheld,
parue
dans
la
collection
de
Spiritualité
orientale
et
vie
monastique
de
l'Abbaye
de
Bellefontaine,
accompagnée
d'une
introduction
par
Mgr.
Kallistos
Ware.53
Cette
édition,
assortie
d'indices
scripturaire
et
thématique,
comprend
tous
les
ouvrages
de
Marc
sauf
les
deux
de
la
PG
qui
sont
certainement
inauthentiques. Varia Il serait trop long de mentionner ici toutes les publications
de
caractère
général
se
rapportant
au
monachisme
copte
et
qui
n'entrent
dans
aucune
des
sections
qui
précèdent. Elles couvrent toute une gamme, depuis les
études
de
caractère
très
scientifique,
sur
un
point
précis
de
la
tradition
monastique,
jusqu'aux
présentations
d'ensemble
relevant
soit
de
la
haute
vulgarisation,
soit
de
l'exhortation
pieuse. Toujours dans l'ordre de l'édition ou de la traduction de
textes,
il
convient
de
signaler
un
autre
volume
de
la
collection
de
Bellefontaine,
intitulé
Lettres
des
Pères
du
désert.54 Il s'agit d'une collection de lettres d'Ammonas,
Macaire,
Arsène
et
Sérapion
de
Thmuis. Ces textes dont certains n'avaient pas encore
été
traduits
et
dont
les
autres
étaient
difficilement
accessibles
nous
mettent
en
contact
avec
ces
grands
moines
d'une
façon
souvent
plus
authentique
que
les
récits
à
leur
sujet,
un
peu
comme
les
Lettres
d'Antoine,
publiées
jadis,
et
qui
nous
révèlent
un
Antoine
plus
direct
et
moins
soucieux
d'orthodoxie
nicéenne
que
l'Antoine
de
la
Vita
Antonii. D'autres publications ont étudié la relation entre le monachisme
copte
et
d'autres
grands
courants
spirituels
de
l'époque.
Pour
ma
part
j'ai
publié
une
étude
sur
le
monachisme
et
la
gnose,
dont
l'une
des
conclusions
est
qu'il
est
pratiquement
impossible
de
trouver
dans
les
documents
de
Nag
Hammadi
(même
dans
les
fameux
cartonnages)
aucune
indication
qui
nous
permette
d'établir
avec
certitude
un
lien
quelconque
entre
la
Bibliothèque
copte
de
Nag
Hammadi
et
le
monachisme
orthodoxe
du
temps,
pachômien
ou
autre.55 Gedalihaou G. Stroumsa, pour sa part a étudié l'évolution
du
manichéisme
et
la
présence
de
communauté
monastiques
manichéennes,
l'amenant
a
penser
que
de
telles
communautés
ont
pu
exister
en
Egypte
au
temps
où
le
monachisme
orthodoxe
se
développait.56
La
chose
est
possible,
même
probable;
mais
l'affirmation
d'une
influence
du
monachisme
manichéen
sur
l'origine
du
monachisme
chrétien
primitif
me
semble
personnellement
une
théorie
impossible
à
prouver. J'avais d'abord pensé inclure dans cette ma communication
une
présentation
des
publications
sur
les
recherches
archéologiques
relatives
au
monachisme,
mais
celles-ci
ont
été
couvertes
par
d'autres
communications.
Je
veux
quand
même
dire
toute
l'importance
de
ces
recherches
pour
la
connaissance
du
monachisme
ancien.
Elles
nous
apportent
des
éléments
que
les
textes
n'offrent
pas,
ou
bien
elles
confirment
des
données
que
les
textes
nous
permettent
seulement
de
supposer.
Ils
convient
aussi
de
signaler
le
caractère
urgent
de
ces
fouilles,
en
particulier
celles
des
Kellia,
du
fait
que
ces
ruines
très
bien
préserver
par
le
sable
qui
les
a
recouvertes
depuis
plusieurs
siècles
seront
bientôt
détruites
par
le
développement
agricole
‑‑
fort
nécessaire,
bien
sûr,
dans
ces
régions.57 Je voudrais terminer en signalant la publication, en 1987,
des
actes
de
la
Conférence
de
Claremont
sur
le
thème
"The
Roots
of
Christianity
in
Egypt".58
Même
si
seulement
trois
communications
se
rapportent
explicitement
au
monachisme,
l'ensemble
des
communications
nous
apportent
de
précieuses
lumières
sur
le
contexte
dans
lequel
naquit
et
se
développa
le
monachisme
en
Egypte.
De
même
en
est‑il
d'un
congrès
comme
celui-ci,
qui
par
sa
dimension
multidisciplinaire,
permet
à
chaque
chercheur
de
recevoir
des
lumières
souvent
inattendues
des
recherches
faites
dans
des
domaines
connexes. N O T E S 1 BARNES, T.D., "Angel of Light or Mystic Initiate? The Problem of the
Life
of
Antony",
Journal
of
Theological
Studies
37
(1986)
353‑368. 2 ABRAMOWSKI, Luise, "Vertritt die syrische Fassung die ursprüngliche Gestalt der Vita Antonii? Eine Auseinandersetzung mit der These
Draguets" in Mélanges A. Guillaumont (en préparation). 3 LELOIR, Louis, "Premiers renseignements sur la
vie
d'Antoine
en
éthiopien"
in
Antidoron,
Hommage
à
Mauritz
Geerard,
Ed.
J.
Moret,
Bruxelles
1984,
9‑11. 4 BARTELINK, Gerhardus J.M.,"Echos
aus
Platons Phaedon in der Vita Antonii?", Mnemosyne
37
(1984)
145‑147. 5 FORCE, Paul, "La traduction latine proposée par
Migne
en
regard
de
son
édition
de
la
Vie
d'Antoine
par
Athanase
d'Alexandrie",
dans
Migne
et
le
renouveau
des
études
patristiques,
Actes
du
Colloque
de
Saint‑Flour
(7‑8
juillet
1975),
édités
par
A.
Mandouze
et
J.
Fouilheron. (Théologie
historique,
66),
Paris,
Beauchesne,
1985,
p.
255‑317. 6 DESPREZ, Vincent, "Saint Antoine et les débuts
de
l'anachorèse",
Lettre
de
Ligugé
237
(1986)
16‑36
et
238
(1987)
10‑38. 7 BRENNAN, Brian, "Athanasius'
Vita
Antonii.
A
sociological
interpretation",
Vigiliae
Christianae
39
(1985)
209‑227. 8 ALEXANDRE, Monique, "A propos du récit de la mort
d'Antoine
(Athanase,
Vie
d'Antoine.
PG
26,
968‑974, 89‑93).
L'heure
de
la
mort
dans
la
littérature
monastique",
in
Le
temps
chrétien
de
la
fin
de
l'Antiquité
au
Moyen
Age,
IIIe‑XIIIe
s.,
Paris
9‑12
mars
1981.
Paris,
CNRS,
1984
(Colloques
internationaux
du
CNRS
n
604),
p.
263‑282. 9 LELOIR, Louis, "Le prophétisme ecclésial d'Antoine"
in
After
Chalcedon. Studies
in
Theology
and
Church
History,
F.
van
Roey.
(Orientalia
Lovaniensia
Analecta,
18),
Louvain
1985,
217‑231. 10 ALVAREZ, Placido,
"Demon
Stories
in
the
Life
of
Antony
by
Athanasius", Cistercian Studies 13 (1988) 101‑118. 11 CREMASCHI, Lisa, S. Atanasio, Vita di Antonio, apophtegmi,
lettere.
Introduzione,
traduzione e note a cura Lisa Cremaschi della
comunità
di
Bose.
(Letture
cristiane
delle
origini,
19)
Roma,
Ed.
Paoline,
1984. 12 SCHULZ‑FLÜGEL, Eva, Apophthegmata patrum (alphabetische Sammlung griechisch), editio critica (Geschichte des Corpus
"Vitae
patrum"),
(en
préparation). 13 ZANETTI, Ugo, "Apophthegmes et histoire monastique dans
le
synaxaire
arménien",
Analecta
Bollandiana
105
(1987)
167‑199. 14 FURUYA, I., [Paroles des Pères du désert (PG 65)] (traduction
japonaise)
Tokyo,
Ed.
Akashi
Shobo,
1986. 15 REGNAULT, Lucien, Les sentences
des
Pères
du
Désert.
Série
des
anonymes
traduite
et
présentée
par
Dom
Lucien
Régnault,
(Spiritualité
orientale,
43),
Solesmes‑Bellefontaine,
1985. 16 REGNAULT, Lucien, "Le vrai
visage
d'un
Père
du
Désert
ou
Abba
Jean
Colobos à travers ses apophtegmes", dans Mémorial
Jean
Festugière.
Antiquité
païenne
et
chrétienne,
Genève,
P.
Cramer,
1984,
p.
225‑234. 17 STEWART, Columba, The World
of
Desert
Fathers. Stories and Sayings
from
the
Anonymous
Series
of
the
Apophthegmata
Patrum,
translated
with
an
Introduction
by
Columba
Stewart
osb.
Foreword by Sister Benedicta Ward slg.
Oxford,
Fairacres
/
SLG
Press,
1986. 18 CREMASCHI, Lisa, Detti inediti dei Padri del Desierto a cura di Lisa Cremaschi, Edizioni
Qiqajon
(Comunità
di
Bose)
1986. 19 STAROWIEYSKI, Marek, Apoftegmaty
ojców
Pustyni
(Pisma Staroshrzescijanskich
Pisarzy,
Tom
XXXIII),
Zeszyt
2.
Akademia
Teologii Katolickiej, Warszawa 1986. 20 Voir, par exemple BRAGUE, Rémy, "L'image et l'acédie. Remarques sur
le
premier
'Apophthegme'",
Revue
Thomiste
85
(l985)
197‑228;
GOULD,
Graham,
"A
Note
on
the
Apophthegmata Patrum",
The
Journal
of
Theological
Studies,
N.S. 37 (1986) 133‑138; GUILLAUMONT, Antoine,
"L'enseignement
traditionnel
des
moines
de
Basse‑Egypte
au
IVe
siècles,
selon
les
Apophtegmata
Patrum", Annuaire du Collège de France 84
(1983‑1984)
511‑516;
VAN
PARYS,
Michel,
"Die
Sprüche der Väter, ihre Aktualität in der Welt von heute",
Erbe
und
Auftrag 62 (1986) 83‑95; Idem, Michel, "Les
paroles
des
anciens.
Leur
actualité
dans
le
monde
d'aujourd'hui",
La
Vie
Spirituelle
140
(1986)
204‑219. 21 BATTLE, C.M., "Sent Rugí Prevera: Les Vides dels Sants Pares", Studia Monastica 27 (1985) 313‑404. 22 ORLANDI, Tito, Vite di Monaci Copti traduzione di Antonella Campagnano
et
Tito
Orlandi,
a
cura
di
Tito
Orlandi,(
Collana
di
testi
patristici,
41),
Città
nuova
editrice, Roma 1984. 23 MAGHERI CATALUCCIO, Elena, Il
Lausaïkon
di
Palladio
tra
semiotica e storia. Introduzione di Réginald
Grégoise,
Roma,
Herder,
1984. 24 BAUMEISTER, Theofried,
"Der
aktuelle
Forschungsstand
zu
den
Pachomiusregeln",
in
Akten
des
3.
Internationalen
Koptologenkongresses
1984
,
Warszawa. 25 Voir ci‑dessous
les
notes
28
et
30. 26 COQUIN, René‑Georges,
"Un
demi‑feuillet
pachômien",
Analecta
Bollandiana
102
(1984)
313‑319. 27 VOGÜÉ, Adalbert de, "Les nouvelles
lettres
d'Horsièse
et
de
Théodore.
Analyse
et
commentaire",
Studia
Monastica
28
(1986)
7‑50. 28 ROUSSEAU, Philip, Pachomius. The Making of a Community
in
Fourth‑Century
Egypt.
Univ.
of
California
Press, 1985. 29 GOEHRING, James E., "New Frontiers in Pachomian Studies", in The Roots of Egyptian Christianity (Studies in Antiquity
and
Christianity),
Birger
A.
Pearson
and
James
E.
Goehring,
éd.,
Philadelphia
1986,
236‑257. 30 GOEHRING, James E., The Letter of Ammon and Pachomian Monasticism
(Patristisch
Texte
und
Studien,
27),
Berlin/New
York
1986. 31 VEILLEUX, Armand, La Vie de
saint
Pachôme
selon
la
tradition
copte.
(Spiritualité
orientale,
38),
Bellefontaine
1984. 32 CREMASCHI, Lisa, Pacomio e i
suioi discepoli. Regole e scritti. Introduzione, traduzione e note
a
cura
di
Lisa
Cremaschi
della
Comunità
di
Bose.
Edizioni
Qiqajon,
1988. 33 TIMBIE, Janet, "The State
of
Research
on
the
Career
of
Shenoute
of
Atripe", in The Roots of
Egyptian Christianity, (Studies
in
Antiquity
and
Christianity),
Birger
A.
Pearson
and
James
E.
Goehring,
éd.,
Philadelphia
1986,
258‑270. 34 ORLANDI, Tito, Shenute contra Origenistas,
Rome
1985. 35 BELL, David N., "Shenoute
the
Great:
The
Struggle
with
Satan",
Cistercian
Studies
21
(1986)
177‑185. 36 FUHN, K.Heinz,
"Another
Besa
Fragment",
Le
Muséon 97 (1984) 25‑28. 37 PARMENTIER, Martin, "Evagrius
of
Pontus'
'Letter
to
Melania'", Bijdragen,
tijdschrift
voor
filosofie en theologie 46 (1985)
2‑38. 38 BUNGE, Gabriel, Evagrios Pontikos,
Briefe
aus
der
Wüste. Eingeleitet, Übersetz und Kommentiert
von
Gabriel
Bunge.
(Sophia.
Quellen
östlicher
Theologie,
24),
Trèves,
Paulinus
Verlag,
1986. 39 BUNGE, J.B., "Origenismus ‑ Gnostizismus. Zum Geistesgeschichtlichen Standort
des
Evagrios
Pontikos",
Vigiliae
christianae
40
(1986)
24‑54. 40 BUNGE, Gabriel, Das Geistgebet, Studien zum Traktat
De
oratione
des
Evagrios
Pontikos,
Köln
1987. 41 GUILLAUMONT, Antoine, "Le
gnostique
chez
Clément
d'Alexandrie
et
chez
Evagre
le
Pontique"
dans
ALEXANDRINA
mélanges
offerts
à
Claude
Mondésert, s.j., Cerf, 1987. 42 KLINE, F., "The Christology of Evagrius and the Parent System of Origen", in Cistercian Studies 20 (1985) 155‑183. 43 GUILLAUMONT, Antoine, "La
vision
de
l'intellect
par
lui‑même
dans
la
mystique
évagrienne",
in Mélanges de l'Université St‑Joseph 50
(1984)
253‑262;
VOGÜÉ,
Adalbert
de,
"La
lecture
du
matin
dans
les
sentences
d'Evagre
et
le
De
virginitate
attribué
à
saint
Athanase",
Studia
Monastica
26
(1984)
7‑11. 44 "Un morceau célèbre de Cassien parmi des extraits d'Evagre" Studia Monastica 2 (1985) 7‑12. 45 VOGÜÉ, Adalbert de, "Les sources
des
quatre
premiers
livres
des
Institutions
de
Jean
Cassien.
Introduction
aux
recherches
sur
les
anciennes
règles
monastiques
anciennes",
Studia
Monastica
27
(1985)
241‑311. 46 LUIBHEID, Colm,
John
Cassian.
Conferences. Translation and Preface
by
Colm
Luihbeid. Introduction by Owen Chadwick, Paulist Press, 1985. 47 DATTRINO, Lorenzo, Il primo
monachesimo, (Spiritualità
cristiana
‑
Storia
e
testi, 3) Roma Ed. Studium,
1984. 48 VANBRABANT, Ida, Johannes Cassianus.
Instellingen,
Leven
en
Streven
van
Monniken (Monastieke
Cahiers,
26),
Bonheiden,
Abdij
Bethlehem,
1984;
Idem,
"Leven en streven van monniken. In het voetspoor van Cassianus",
Benedictijns
tijdschrift 4 (1986) 2‑11, 63‑76, 99‑108. 49 GRIBOMONT, Jean, "Encore Marc
l'Ermite:
l'union
selon
l'hypostase",
Cristianesimo
nella
Storia
5
(1984)
463‑373. 50 HESSE, Otmar, Markus Eremita: Asketische und dogmatische Schriften. (Bibliothek
der
griechischen
Literatur,
19),
Stuttgart:
Anton
Hiersemann,
1985. 51 DE DURAND, Georges M., "Etudes sur Marc le Moine.
I.
L'Epître
à
Nicolas:
II.
Le
Traité
sur
l'Incarnation;
III.
Marc
et
les
controverses
occidentales",
Bulletin
de
Littérature
Ecclésiastique
(Toulouse)
85
(1984)
259‑278;
86
(1985)
5‑23; 87 (1986) 163‑188. 52 WAGENAAR, Chr., Marcus de kluizenaar, Drie monastieke werken. Bron. Uit de Filokalia. Uit het Grieks
vertaald
en
ingeleid
door Chr. Wagenaar. Bonheiden, (Monastieke
Cahiers,
2). 53 ZIRNHELD, Claire‑Agnès,
Marc
le
Moine,
Traités
spirituels
et
théologiques.
Introduction
par
Monseigneur
Kallistos
Ware,
évêque
de
Diokleia. Traduction française, notes et index par Soeur
Claire‑Agnès
Zirnheld,
o.c.s.o. (Spiritualité orientale et vie monastique,
41),
Abb.
de
Bellefontaine,
1985. 54 Lettres des Pères du désert,
Abbaye
de
Bellefontaine
1985.
(Spiritualité
orientale,
42). 55 VEILLEUX, Armand, "Monachisme
et
Gnose",
Laval
Théologique
et
Philosophique
40
(1984)
275‑294;
41
(1985)
3‑24;
idem,
Collectanea
Cisterciensia
46
(1984)
239‑258;
47
(1985)
129‑151;Idem,
"Monasticism
and
Gnosis in Egypt", in The
Roots of Egyptian Christianity (Studies in Antiquity
and
Christianity),
Birger
A. Pearson and James E. Goehring, ed., Philadelphia 1986, 271‑306. 56 STROUMSA, Gedaliahu
G.,
"The
Manichaean
Challenge
to
Egyptian Christianity", in
The
Roots
of
Egyptian
Christianity (Studies in Antiquity
and
Christianity),
Birger
A.
Pearson
and
James
E.
Goehring,
ed.,
Philadelphia
1986,
271‑306. 57 Voir en particulier Le site
monastique
copte
des
Kellia.
Sources
historiques
et
explorations
archéologiques.
Actes
du
Colloque
de
Genève,
13
au
15
août
1984. Mission suisse d'archéologie copte de l'Université
de
Genève,
1986. 58 The Roots
of
Egyptian
Christianity...
cité
à
la
note
56. |
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