Vie religieuse en général
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POUR
UNE
ADORATION À
TROIS
DIMEN Nous
désirons
poursuivre
la
réflexion
que
nous
avions
commencée
dans
La Vie des communautés religieuses, février 1977, sous
le
titre:
«Rendre
compte
de
notre
espérance».
Nous
y
affirmions
notre
espérance
au-delà
de
tous
nos
désespoirs
et
notre
foi
en
la
vie
au-delà
de
toutes
nos
désillusions
et
nos
morts.
Nous
soulignions
aussi
l'importance
d'avoir
le
courage
d'assumer
une
liberté
créatrice,
d'affronter
nos
conflits
et
de
réinventer
un
type
de
leadership
pour
notre
temps.
Enfin,
nous
terminions
en
affirmant
la
priorité
de
l'adoration, dans laquelle nous
percevions
le
sens
ultime
de
notre
espérance. C'est
à
ce
point
précis
que
nous
voulons
reprendre
maintenant
notre
réflexion.
Ce
faisant
nous
répondons
au
désir
de
beaucoup
d'amis
qui
nous
ont
invités
à
expliciter
notre
conception
de
l'adoration.
Ce
sujet,
nous
le
savons,
est
fort
difficile.
Notre
conviction
est
que
la
juste
articulation
entre
foi
et
engagement
est
l'un
des
grands
défis
de
l'homme
contemporain.
Nous
ne
prétendons
pas,
bien
sûr,
en
présenter
tous
les
aspects.
Nous
voulons
d'abord
montrer
comment
l'adoration
selon
l'Évangile
doit
assumer
la
globalité
de
l'expérience
humaine
et
suppose
une
certaine
écologie
de
la
vie
personnelle
et
communautaire.
Notre
réflexion
s'arrêtera
ensuite
sur
le
lien
entre
adoration
et
communion,
pour
se
porter
finalement
sur
l'avenir
de
la Vie religieuse. Assumer
dans
l'adoration la
globalité
de
l'expérience
humaine Jésus de Nazareth
est
à
la
fois
l'objet,
le
modèle
et
la
source
de
notre
adoration.
Le
Dieu
que
nous
adorons
s'est
fait
homme,
a
assumé
toutes
nos
limites
humaines,
est
ressuscité
et
est
présent
en
tout
homme.
C'est
le
Dieu
qui
nous
dira
un
jour:
«J'ai
eu
faim...
j'ai
eu
soif...
j'étais
un
étranger...
j'étais
prisonnier...
Ce
que
vous
avez
fait
--
ou
ce
que
vous
n'avez
pas
fait
-
au
plus
petit
d'entre
les
miens,
c'est
à
moi
que
vous
l'avez
fait
-
ou
que
vous
ne
l'avez
pas
fait»
(cf.
Mt.
25,
31-46).
À
sa
suite
et
à
son
exemple,
nous
voulons
embrasser
dans
le
champ
de
notre
adoration
la
globalité
de
l'être
et
de
l'existence
humaine.
L'adoration
dont
nous
parlons
englobe
dans
son
regard
non
seulement
Dieu
dans
sa
transcendance,
mais
aussi
l'image
de
Dieu
au
sein
du
cosmos
et
au
coeur
de
tout
homme,
quel
qu'il
soit.
Elle
sait,
en
particulier,
contempler
la
présence
du
Dieu
souffrant
dans
les
victimes
des
situations
de
péché
social
collectif
qui
caractérisent
le
monde
où
nous
vivons. L'adoration
ne
peut
être
dans
la
vie
d'un
homme
un
moment
isolé,
une
sorte
de
parenthèse.
Elle
est
non
seulement
un
acte
en
passant,
mais
bien
une
façon
d'être
et
de
vivre.
Elle
est
l'attitude
de
celui
qui
sait
demeurer
et
durer avec le Père aussi bien qu'avec
ses
frères,
et
en
particulier
avec
ceux
que
Jésus
appelle
affectueusement
les
«petits»
de
ce
monde.
Elle
est
rencontre
de
Dieu
face
à
face,
comme
elle
est
sa
rencontre
dans
l'histoire,
à
travers
les
méandres
de
notre
quotidien.
L'adorateur
«en
esprit
et
en
vérité»,
dont
parle
Jésus,
sait
adorer
aussi
bien
à
l'église
qu'à
l'usine,
la
Bible
ou
le
journal
à
la
main,
sur
la
place
publique
ou
dans
le
silence
de
sa
chambre. Dans
ce
regard
levé
vers
le
Père
et
tourné
vers
les
frères
et
vers
la
créature,
s'expriment
les
deux
premières
dimensions
de
l'adoration.
Une
troisième
dimension
est
tout
aussi
essentielle;
c'est
la
rentrée
en
soi-même,
en
son
propre
cœur.
L'adoration
se
vit
au
long
d'un
cheminement
personnel
qui
se
fait
souvent
dans
le
brouillard
et
qui
implique
une
grande
dose
de
solitude.
Nous
ne
mésestimons
certes
pas
l'importance
de
la
vie
communautaire
et
l'utilité
que
peuvent
avoir
les
grandes
manifestations
spirituelles
de
masse,
à
cause
de
leur
valeur
symbolique
de
témoignage
et
d'entraînement.
Il
reste
cependant
que
de longues étapes du voyage vers la découverte de la face du
Dieu
vivant
ne
peuvent
s'accomplir
que
par
le
pélerin
solitaire.
Et
ce
pélerinage
ne
peut
se
réaliser
qu'à
certaines
conditions. L'écologie
d'une
vie
d'adoration Il
nous
faut
reconnaître
que
la
somme
considérable
de
«temps
forts»,
d'oraison,
de
retraites
ainsi
que
de
sessions
de
prière
auxquels
s'adonnent
religieux
et
religieuses,
ne
produisent
pas
toujours
les
résultats
qu'ils
en
attendent.
La
raison
en
est
peut-être
que
l'on
oublie
parfois
que
l'adoration
ne
peut
se
réaliser
sans
une
incessante
conversion
personnelle
et
communautaire.
Pour
que
l'Esprit
puisse
agir
en
nos
vies
personnelles
et
en
nos
groupes
communautaires,
il
nous
faut
d'abord
y
faire
la
vérité
et
y
opérer
une
purification. Nous vivons dans une société athée, qui courtise le dieu du développement économique,
et
à
l'intérieur
de
structures
sociales
qui
ne
respectent
souvent
pas
l'image
de
Dieu
en
l'homme.
C'est
un
des
domaines
où
l'exigence
de
conversion
se
fait
sentir
de
façon
plus
pressante
de
nos
jours.
Nous
sommes
tous
plus
ou
moins
compromis,
de
par
nos
styles
mêmes
de
vie,
avec
le
système
ambiant.
Cette
situation
ne
peut
sans
doute
pas
être
totalement
évitée.
Mais
il
y
a
un
seuil
de
compromission
avec
le
pouvoir,
avec
Mammon
et
surtout
avec
l'injustice
collective,
au-delà
duquel
l'adoration
n'est
vraiment
plus
possible.
Passé
ce
seuil,
sessions,
retraites,
etc.,
perdent
leur
efficacité. Face
à
bien
des
situations
collectives,
les
exigences
de
nos
engagements
religieux,
en
particulier
celui
de
la
pauvreté,
demandent
que
nous
«prenions
le
maquis»,
c'est-à-dire
que
nous
nous
désolidarisions
de
la
société
ambiante.
En
d'autres
pays,
les
religieux
y
sont
acculés
par
des
dictatures
d'extrême
droite
ou
d'extrême
gauche,
par
des
pouvoirs
militaires
soi-disant
chrétiens
ou
par
des
régimes
anti-cléricaux.
Chez-nous,
même
si
notre
système
social
ne
nous
y
pousse
pas,
notre
complicité
étant
nécessaire
à
son
maintien,
la
logique
même
de
la
fidélité
à
nos
engagements
exige
que
nous
relevions
le
défi
de
cette
désolidarisation.
Attendrons-nous
d'y
être
acculés?... Un
retour
ambigu
au
spirituel Dans la plupart des communautés religieuses
au
Québec
l'accent
a
été
mis
fortement,
au
cours
des
dernières
années,
sur
le
ressourcement
spirituel.
Nous discernons en cela une
action
de
l'Esprit
Saint
et
nous
nous
en
réjouissons
de
tout
coeur
Mais
nous
craignons
aussi
qu'il
y
ait
une
disproportion
parfois
entre
le
ressourcement
et
le
«débit»,
et
qu'une
forme
de
spiritualisation
à
une
seule
dimension
ne
rompe
l'équilibre
évangélique
entre
spiritualité
et
engagement.
Nous
croyons
à
l'adoration
qui
se
donne
des
mains
pour
la
construction
de
la
Cité
des
hommes
et
de
la
Cité
de
Dieu.
Même
les
religieux
contemplatifs
ne
peuvent
se
fermer
à
une
certaine
conscience
sociale.
C'est
aux
époques
où
les
moines
ont
été
le
plus
authentiquement
contemplatifs
qu'ils
ont
le
plus
activement
contribué
par
leur
vie
même
à
l'élaboration
des
grandes
cultures
occidentales.
Ce
n'est
pas
pour
rien
que
Paul
VI
a
proclamé
saint
Benoît
patron
de
l'Europe. Pour que le retour au spirituel que nous
constatons
dans
nos
communautés
porte
des
fruits,
il
est
important
qu'il
se
développe
non
seulement
dans
une
ligne
de
transcendance,
mais
aussi
dans
la
ligne
horizontale
de
l'engagement
comme
dans
celle
de
l'approfondissement
personnel.
Des
nuances
importantes
d'accentuation
sont
possibles,
soit
d'une
communauté
à
l'autre,
soit
entre
les
divers
membres
d'une
même
communauté,
ou
encore
au
cours
des
étapes
successives
de
la
vie
d'une
personne.
L'une
ou
l'autre
des
trois
dimensions
de
l'adoration
peut
être
privilégiée,
tour
à
tour,
selon
la
mission
de
chaque
personne
ou
de
chaque
groupe.
Il
serait
toutefois
illusoire
de
prétendre
vivre
une
authentique
adoration
en
négligeant
l'une
de
ses
dimensions. Quiconque veut de nos jours mettre sur
pied
un
groupe
de
prière
ou
une
maison
de
prière
reçoit
heureusement
l'encouragement
nécessaire.
Tout
un
mouvement
le
pousse
d'ailleurs
en
ce
sens
et
le
porte.
Mais
les
membres
de
nos
communautés
qui
s'efforcent
de
relever
le
défi
de
vivre
une
authentique
adoration
au
sein
d'un
engagement
pour
la
justice
auprès
des
défavorisés
ont
encore
plus
besoin
de
l'appui
et
de
la
compréhension
de
leur
communauté,
car
ils
doivent
en
général
ramer
à
contre
courant.
Il
n'y
a
vraiment
pas
d'encombrement
du
côté
de
cet
engagement.
De
plus
les
erreurs
et
les
échecs
sont
plus
visibles
et
plus
facilement
identifiables
en
ce
domaine
que
dans
celui
de
la
prière!
Et
il
nous
est
toujours
difficile
d'admettre
que,
depuis
la
Croix,
l'échec
fait
partie
de
la
vie
chrétienne. Adoration
et
communion Le cheminement
personnel
vers
la
profondeur
de
notre
être,
dont
nous
avons
parlé
plus
haut
comme
étant
une
dimension
essentielle
de
l'adoration,
exige
une
qualité
de
vie
qui
doit
jaillir
de
la
conscience
de
la
mission
personnelle.
Mais
cette
conscience
ne
se
développe
normalement
qu'au
sein
d'une
authentique
vie
communautaire.
Nous
avons
besoin
aujourd'hui
de
communautés
qui
soient
non
une
prolongation
de
la
famille
ou
de
l'école,
ni
des
communautés-seins-maternels,
mais
des
lieux
de
partage
pour
personnes
adultes
poursuivant
en communion les unes avec les autres un cheminement
«unique»
et
un
engagement
apostolique
dans
la
ligne
de
leur
mission
personnelle. La
réalité
fondamentale
de
la
vie
religieuse,
comme
d'ailleurs
de
toute
vie
chrétienne,
est
celle
de
la
communion avec Dieu et avec
les
hommes.
«Ce
que
nous
avons
entendu,
ce
que
nous
avons
vu
de
nos
yeux,
ce
que
nous
avons
contemplé,
ce
que
nos
mains
ont
touché
du
Verbe
de
vie
-
nous
dit
saint
Jean
-
nous
vous
l'annonçons,
afin
que
vous
aussi
soyez
en
communion
avec
nous.
Quant
à
notre
communion,
elle
est
avec
le
Père
et
avec
son
Fils
Jésus
Christ»
(I
Jean,
1,1-3).
Cette
communion
a
une
valeur
absolue.
C'est
en
elle
que
les
personnes
trouvent
leur
maturité
totale.
Mais
son
incarnation
en
tel
groupe
communautaire
et
en
telle
forme
de
communauté
demeure
toujours
relative.
Reconnaître
ce
caractère
relatif
de
nos
institutions
est
important,
si
l'on
veut,
malgré
les
frustrations
inévitables,
en
porter
sereinement
les
ambiguïtés
et
accepter,
en
certains
cas,
leur
caducité. De
tous
nos
rassemblements
communautaires
l'Eucharistie
demeure
la
source
et
le
modèle.
Il
nous
semble
capital
de
lui
conserver
et
au
besoin
de
lui
redonner
toute
son
importance,
à
notre
époque
où
tant
de
modes
de
regroupement
communautaire
sont
remis
-
ou
devraient
être
remis
-
en
question.
L'Eucharistie
est
le
point
de
jonction
des
trois
dimensions
de
l'adoration:
rencontre
de
la
Personne
du
Verbe
incarné
et,
en
Lui,
du
Père
et
de
l'Esprit
(ligne
de
la
transcendance);
rencontre
de
nos
frères
(ligne
de
l'engagement)
et
rencontre
de
nousmêmes
en
eux
et
en
Dieu
(ligne
de
l'approfondissement).
Nous
y
puisons
la
force
de
nous
accepter
mutuellement,
avec
notre
diversité
et
notre
péché.
Ce
sacrement
nous
rappelle
d'ailleurs
comment
le
Christ
a
lui-même
assumé
les
limites
de
l'existence
humaine.
Même
le
pain
et
le
vin,
qui
sont
transformés
au
corps
et
au
sang
du
Christ
au
cours
de
cette
célébration,
expriment
toutes
ces
réalités.
Avant
de
parvenir
à
l'autel,
ces
éléments,
fruit
d'un
travail
d'hommes,
ont
été
vendus,
achetés,
trafiqués,
et
sont
souvent
marqués
au
sceau
de
l'exploitation
et
de
l'injustice.
La
célébration
de
l'Eucharistie
accueille
toutes
les
dimensions
de
l'existence
humaine;
elle
ne
peut
se
concilier
avec
une
adoration
désincarnée. L'avenir
de
la
vie
religieuse Appliquer
à
la
vie
religieuse
tout
ce
que
nous
venons
de
dire
est,
nous
en
sommes
conscients,
lourd
de
conséquences.
Cela
ne
peut
se
réaliser
sans
une
rénovation
profonde
des
formes
de
vie
religieuse.
De
quelle
vie
religieuse?
En
pensant
à
l'avenir
il
nous
faut
penser
à
la
fois
à
court
et
à
long
terme.
À
court
terme,
il
y
a
l'avenir
que
les
membres
actuels
de
nos
communautés
ont
à
se donner pour être fidèles à euxmêmes et à leur mission, compte tenu
de
leur
formation,
de
leur
âge,
de
leurs
possibilités
et
de
leurs
limites.
À
long
terme,
il
y
a
l'avenir
de
la
vie
religieuse
comme
telle,
c'est-à-dire
les
diverses
formes
qu'elle
pourra
ou
devra
prendre,
et
dont
certaines
se
dessinent
déjà
aussi
bien
au
dehors
qu'au
dedans
des
formes
canoniques
actuelles. C'est en référence
à
cette
vision
à
long
terme
que,
dans
notre
article
de
l'an
dernier,
nous
parlions
de
la
nécessité
pour
l'Église
et
pour
la
vie
religieuse,
d'accepter
de
passer
par
la
mort.
Mais
attention!
Toute
mort
n'est
pas
mort pascale. Celle-ci est le passage à une vie nouvelle à
travers
la
conversion.
Il
y
a
aussi
une
autre
mort
qui
est
simple
décomposition
de
ce
qui
ne
porte
plus
de
vie,
Tout
comme
il
nous
faut
constamment
assumer
la
mort
pascale,
de
même
il
nous
faut
avoir
l'humilité
de
reconnaître
la
désintégration
de
ce
qui
est
caduc. La
mort
pascale
est
celle
de
qui
consent
à
se
dépouiller
de
tout
ce
qui
empêche
d'être
vraiment
libre.
Il
en
coûte
de
se
laisser
libérer
et
nous
n'avons
souvent
pas
le
courage
d'en
payer
le
prix.
Nous
ne
pouvons
nous
empêcher
de
penser
à
ce
passage
de
l'Évangile
(Mt.
8,
28-34)
où
Jésus,
arrivant
au
pays
des
Gadaréniens,
y
délivre
deux
démoniaques
qui
étaient
«des
êtres
si
sauvages
que
nul
ne
pouvait
passer
par
ce
chemin».
Jésus
en
chasse
les
démons
qui
entrent
dans
un
troupeau
de
porcs
lesquels
se
précipitent
dans
la
mer.
Les
gens
de
la
ville
viennent
alors
supplier
Jésus
de
quitter
leur
territoire.
Ils
préfèrent
sauver
leurs
porcs
plutôt
que
de
connaître
la
libération.
N'est-ce
pas
notre
cas?
Nous
sommes
souvent
occupés
à
sauver
nos
possessions
(nos
porcs!)
et
nous
passons
à
côté
des
véritables
libérations. Autant il faut être réalistes et compréhensifs dans nos actions à court terme,
autant
il
faut
savoir
être
courageux
et
«visionnaires»
dans
une
planification
à
long
terme.
Ne
faut-il
pas
reconnaître
l'action
de
l'Esprit
suscitant
une
vie
religieuse
nouvelle
en
dehors
ou
en
marge
de
nos
communautés,
tout
en
demeurant
ouverts
à
son
action
rénovatrice
au
sein
de
celles-ci.
On
parle
facilement
de
nos
jours
d'une
«Nouvelle
Pentecôte».
De
fait,
bien
des
vies
individuelles
ont
été
transformées
par
l'Esprit
de
Dieu.
Nous
attendons
désormais
une
Pentecôte
communautaire
qui
fasse-
de
nos
communautés
un
lieu
où
les
trois
dimensions
de
l'adoration
puissent
se
vivre
dans
l'harmonie
et
la
complémentarité. 2610, rue Des ormeaux Jacques Bélanger, o f m.cap. Montréal, Qué. 560, chemin Ste-Foy
Edith Blais, s.s.j,
Québec, Qué. 1150, chemin Ste-Foy, Claire Dumouchel, s.c.i.m. Québec, Qué. Abbaye cistercienne
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